17/04/2019

Les aides du gouvernement pour la digitalisation des PME

Le postulat de départ est simple : le marché se digitalise, mais pas les entreprises. Aujourd’hui en France, la demande tend au commerce en ligne, lorsque la majorité des PME n’utilisent pas de plateforme permettant la dématérialisation des transactions. Conséquence sine qua non : les consommateurs français recourent de plus en plus à l’importation, et ce au détriment de l’économie française.

Deux mesures ont donc été mises en place par le gouvernement à partir du 1er janvier 2019.

Une offre de prêts sans garantie a été instaurée pour une durée de 3 ans, pour les investissements immatériels relatifs à la digitalisation des entreprises. Afin d’encourager le recours aux outils de l’immatériel, ce sont la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque publique d'investissement (BPI) qui apporteront une garantie aux établissements de crédit.

Jusqu’alors, les entreprises pouvaient rencontrer quelques difficultés dans le financement des investissements immatériels. Dèsormais, il leur est donc possible de prendre contact avec leur établissement bancaire afin de connaître leurs conditions d’emprunt, sachant que le remboursement du prêt pourrait s’étaler sur 5 à 7 ans.

Ces emprunts sont cependant cantonnés à un montant de 25 000 euros en moyenne. Ils sont donc plus adaptés aux PME novices dans la digitalisation, qu’aux entreprises industrielles souhaitant investir dans la robotique.

Pour ces dernières cependant, le législateur a prévu à compter du 1er janvier 2019, la possibilité de déduire un suramortissement de 40% de la valeur d’origine de l’investissement affecté à l’activité industrielle (hors frais financiers). Cette disposition concerne essentiellement les investissements dans le secteur de la robotique et de la transformation numérique.

Il serait ainsi judicieux de vous rapprocher de votre conseil juridique afin de vous renseigner sur votre éligibilité au dispositif fiscal.


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